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La durabilité de l’imprimé : pourquoi nous pouvons nous sentir bien (et verts) de notre amour pour l’imprimé et le papier

Réflexions
Écrit par
Équipe SJC
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Passer au sans-papier, c’est passer à l’écologisme? Choisir la facturation électronique aide-t-il à sauver un arbre?

La réponse courte : non. Pour la réponse longue, nous nous tournons vers l’engagement fondé sur les faits de Two Sides North America pour dissiper les idées fausses courantes sur l’environnement concernant l’imprimé, le papier et les emballages à base de papier. Munis des dernières informations sur le papier et la foresterie, Two Sides remet la vérité sur le fait que le papier est l’un des produits les plus durables au monde.

En juillet 2020, Two Sides avait collaboré avec 129 entreprises nord-américaines – dont Comcast, JP Morgan Asset Management et Starbucks – ainsi qu’avec plus de 500 à l’échelle mondiale pour retirer ou modifier des allégations anti-papier inexactes.

« Alors que l’attention se tourne vers le développement d’une économie circulaire plus durable, l’industrie du papier et de l’emballage à base de papier a une belle histoire environnementale fondée sur des faits à raconter », déclare Kathi Rowzie, présidente de Two Sides North America. « Le papier est l’un des rares produits qui peuvent déjà prétendre avoir un cycle de vie véritablement circulaire. »

Voici quatre faits tirés de Two Sides qui renforcent la durabilité de l’imprimé :

  1. Le papier n’est pas responsable de la perte forestière. Le Canada abrite 9% des forêts mondiales (derrière seulement la Fédération de Russie et le Brésil). Et près de la moitié des forêts canadiennes sont certifiées selon une norme indépendante de gestion durable des forêts, comme le Conseil de gestion des forêts (FSC) ou l’Industrie forestière durable (SFI). Entre 1999 et 2000, la superficie forestière nette du Canada est restée stable à 857 millions d’acres, ce qui signifie qu’aucune forêt n’a été perdue. Aux États-Unis, la superficie forestière nette a en fait augmenté de 18 millions d’acres; la moyenne est de 1 200 terrains de football par jour. Autre anecdote intéressante : l’abattage et l’abattage d’arbres n’ont lieu que sur 0,2% des forêts canadiennes. En comparaison, 0,5% des forêts sont perturbées par le feu et 4,7% par les insectes.
  2. L’ensemble du cycle de vie de la production de papier est durable. La matière première utilisée pour fabriquer le papier – les arbres – est perpétuellement repoussée; l’énergie utilisée pour la fabriquer est produite principalement à partir d’un biocarburant carboneutre; et
  3. Le papier usagé est recyclé en d’autres matériaux à un rythme plus élevé que tout autre matériau. Le Canada est un chef de file mondial dans le recyclage du papier et du carton, avec 70% du papier et des emballages recyclés pour d’autres matériaux.
  4. Les communications électroniques ont leur propre impact environnemental. En 2019, le monde a généré 53,6 millions de tonnes métriques (Mt) de déchets électroniques, et seulement 17,4% de ces déchets ont été officiellement documentés comme correctement collectés et recyclés. Les technologies de l’information et de la communication contribuent à une augmentation annuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES). En comparaison, le secteur combiné de la pâte, du papier et de l’impression est l’un des émetteurs industriels les plus faibles, avec 0,8% des émissions mondiales de GES.

Le numérique n’est donc pas l’option la plus écologique. Et même si nous vivons dans un monde numérique d’abord, ce n’est pas nécessairement la préférence du consommateur de consommer ou de recevoir de l’information numériquement à chaque occasion. L’imprimé est intentionnel et tangible; Deux qualités qui la distinguent dans le mélange des communications actuelles.

Voici des exemples récents de consommateurs démontrant leur préférence pour les communications imprimées :

Dans l’article publié l’an dernier intitulé « Pourquoi les catalogues font leur retour », Harvard Business Review souligne que les taux de réponse des catalogues ont augmenté de 170% entre 2004 et 2018. Et les milléniaux en particulier s’intéressent aux catalogues qu’ils reçoivent par la poste.

Selon l’étude Kantar Dimensions 2020, 37% des personnes dans le monde affirment avoir une conviction écrite; le plus grand de tous les médiums.

Les résultats d’un sondage auprès des consommateurs de Toluna en 2019 ont indiqué que 86% des Américains et 82% des Canadiens s’entendent pour dire qu’ils devraient avoir le droit de choisir comment ils reçoivent les communications (imprimées ou électroniques) de la part d’organisations financières et de fournisseurs de services. Les raisons de vouloir des communications papier incluent des préoccupations de sécurité dues à la fraude en ligne, le manque d’accès à l’ordinateur ou à Internet, ou simplement la préférence pour le papier.

Les confinements liés à la pandémie ont été la meilleure année pour les ventes de livres imprimés aux États-Unis depuis 2010. L’analyse des données de ventes de NPD révèle que le volume en 2020 a augmenté de 8,2% en glissement annuel pour atteindre 751 millions de livres. Et au Canada : l’explosion des ventes dans les librairies indépendantes de Vancouver est l’une des bonnes nouvelles de la pandémie.

Selon une étude réalisée par Postes Canada au printemps 2020, 37% des Canadiens préfèrent recevoir des communications d’affaires locales par leur boîte aux lettres plutôt que par toute autre forme de communication. Apprenez comment amplifier votre stratégie de mixage média grâce au publipostage.

Selon l’enquête Vividata de l’hiver 2021 sur le consommateur canadien, les Canadiens sont plus susceptibles de faire confiance à l’information publiée dans les magazines; 18% de plus que les nouvelles télévisées et 19% de plus que les pages d’actualités sur les réseaux sociaux.

Le choix environnemental

Avec la valeur des communications tactiles, surtout dans notre monde saturé d’écrans et modifié par la Covid, les spécialistes du marketing et les entreprises ne devraient pas retirer au consommateur le choix de l’imprimé ou du numérique. Il y a un choix pour tirer le meilleur parti de la durabilité inhérente à l’imprimé. Choisir un document certifié FSC ou SFI garantit que les arbres utilisés pour votre projet proviennent de forêts gérées de façon durable.

SJC Print a récemment collaboré avec Postes Canada pour imprimer son magazine Incite sur un papier recyclé post-consommation certifié FSC à 100%, compatible avec les forêts anciennes. Les économies environnementales comparées à l’utilisation d’un papier à fibres vierges à 100% ont été significatives : 2 100 gallons d’eau, 4,2 tonnes de foyer de bois et une réduction nette des émissions de CO2 en cas de serre de 52 900 livres — soit l’équivalent de 5,3 véhicules de tourisme roulés en un an.

Cette année, pour souligner le 65e anniversaire de SJC, nous avons lancé une campagne pour inviter notre personnel, clients et lecteurs à répondre : « Qu’est-ce que l’imprimé pour vous? » Print is Trust, Print is Storytelling et Print is Tangible ne sont que quelques-unes des soumissions que nous avons reçues jusqu’à présent. Comme peut-être l’attribut le plus convaincant fondé sur des faits, nous avons ajouté un mot de plus à la liste. L’imprimé est durable.

Pour obtenir des conseils dans le choix d’une option de papier environnemental pour votre prochain projet d’impression, contactez-nous à sjc.connect@stjoseph.com. (Bonus : SJC Print plante un arbre via GrandTrees pour chaque tonne de papier grâce à notre initiative Partners in Growth, vieille de plusieurs décennies.)